Le jardin du clos Saint-Lubin

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Un jardin sauvage et sans arrosage

Présentation rapide du jardin

Le clos Saint-Lubin se situe sur le haut du coteau calcaire de la Loire. Le sol limono-sableux a un pH basique (entre 8 et 9). Mais il est profond, et parfois humifère, ce qui permet d'installer un éventail assez large de plantes, à l'exception des plantes strictement acidophile.
Le climat est de type océanique dégradé avec des hivers plus frais et des étés plus chauds et secs que sur la façade atlantique. La moyenne annuelle de précipitation est de 650mm, globalement assez bien répartie sur l'ensemble de l'année même si la période estivale est plus sèche. Hors période hivernale, les mois les plus arrosés sont mai et juin, et les plus secs sont août et septembre.

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Un premier jardin au XIXème siècle

La propriété avait une organisation typique des closeries ligériennes des XVII et XVIIIème siècle : une cour avec le logis et les dépendances et depuis laquelle on accèdait au jardin potager. Une chambre de verdure composée de tilleuil complétait cette partie plus privé de la closerie. A cela s'ajoutait le clos de vigne à proprement parlé et qui était abondamment planté d'arbres fruitiers tant de pleins vents qu'en espallier le long des murs. Enfin, une métairie parachevait l'ensemble. A cette période, le clos Saint-Lubin est alors une maison de campagne appartenant à une famille de la noblesse blésoise.

En 1832, le Dr Baillergeau, médecin du village, achète la propriété. Amateur d'horticulture, il crée dans le prolongement du potager et de la chambre de verdure un petit parc romantique. Dès son acquisition, il fait creuser un étrange sentier qui descend en spirale jusqu'à la nappe phréatique. Il l'agrémente d'un ensemble de fontaines et de plusieurs grottes. Tout autour, il plante un bois composé d'essences encore rares pour l'époque : cèdre du Liban, sophora du Japon, et sans doute beaucoup d'autres aujourd'hui disparues.

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Le jardin aujourd'hui

En 2006, quand je commence à m'occuper de ce jardin, le parc est devenu un sous-bois sauvage mais n'a rien perdu de son romantisme. N'y connaissant alors absolument rien en matière de jardinage, je vais passer une dizaine d'année à apprendre à connaitre mon jardin. Au fil du temps, les idées se font plus claires, ma connaissance des plantes et du sol s'affinent, et petit à petit le jardin prend forme.
Initialement limité au sous-bois, le jardin s'étend progressivement vers le soleil et il occupe aujourd'hui environ un hectare. Il se compose de cinq parties distinctes :

  • le jardin clos : ancien potager devenu jardin d'agrément.
  • le sous-bois qui correspond à l'ancien parc du Dr Baillergeau.
  • le « coteau calcaire » avec ses rocailles et collections de plantes méditerranéennes.
  • la prairie sauvage : projet en cours dédié aux plantes indigènes des pelouses calcicoles du val de Loire.
  • le verger planté de variétés anciennes et locales